Raisons de la réalisation de l’étude : Les thérapies par cellules souches sont utilisées en routine dans la pratique équine. La plupart des rapports publiés caractérisent les cellules souches dérivées de jeunes chevaux ; cependant, les chevaux d’âge moyen réalisent souvent des performances athlétiquse et souffrent de pathologies dégénératives. Ainsi, les cellules souches mésenchymateuses (CSM) de ce groupe devraient être étudiées.
Objectif : Décrire les différences dans l’adhérence in vitro, la prolifération et le potentiel de différenciation des CSM (BMCSM équins) dérivés de la moelle osseuse équine prélevés sur des donneuses d’âge moyen (10 à 13 ans). Étude descriptive des caractéristiques des cellules souches.
Méthodes : Les BMCSM équins de 6 chevaux ont été cultivés in vitro et évalués pour la viabilité, la prolifération, l’ostéogenèse, la chondrogenèse, l’adipogenèse, les marqueurs de cluster de différenciation et l’expression génique.
Résultats : Les BMCSM équins des 6 donneurs ont démontré une morphologie cellulaire fibroblastique, une adhérence au plastique et une expression de marqueurs de cluster de différenciation. Ils variaient dans leur taux de prolifération et de différenciation trilinéaire. Les BMCSM équins de l’un des 6 donneurs ont démontré un taux de prolifération plus élevé, une capacité améliorée pour le passage des cellules et une différenciation in vitro plus robuste. Comparativement, les BMCSM équins de 2 donneurs ont démontré un taux de prolifération plus faible et un manque de différenciation ostéogénique et chondrogénique.
Conclusion : Les résultats de cette étude confirment qu’il existe une variation de donneur à donneur dans les BMCSM équins et que cette variation peut être documentée à l’aide de tests in vitro. Une évaluation subjective suggère que le taux de prolifération a tendance à être corrélé avec le potentiel de différenciation.